La thèse, intitulée « Architecture de sécurité pour systèmes multi-agents embarqués », a été encadrée par Oum-El-Kheir Aktouf, Philippe Elbaz-Vincent et Annabelle Mercier.
Vous trouverez ci-dessous le résumé de la thèse ainsi que la composition du jury.
Membres du Jury
Pr. Oum El Kheir Aktouf, Univ. Grenoble Alpes, Grenoble INP, LCIS, Directrice de thèse
Pr. Philippe Elbaz-Vincent, Univ. Grenoble Alpes, CNRS, IF, Co-directeur de thèse
Pr. Laurent Vercouter, Normandie Univ, INSA Rouen Normandie, LITIS, Rapporteur
Pr. Pascal Lafourcade, Université Clermont-Auvergne, LIMOS CNRS UMR 6158, Rapporteur
Pr. Jean-Paul Jamont, Univ. Grenoble Alpes, Grenoble INP, LCIS, Examinateur
Pr. Lilian Bossuet, Univ Lyon, UJM-Saint-Etienne, CNRS Laboratoire Hubert Curien UMR 5516, Examinateur
Annabelle Mercier, Univ. Grenoble Alpes, membre invitée
Titre : Architecture de sécurité pour les systèmes multi-agents embarqués
Résumé :
En raison de l’augmentation constante du nombre de systèmes embarqués et la montée en puissance de l’intelligence artificielle promouvant l’utilisation d’objets connectés autonomes, nous sommes maintenant submergés de systèmes embarqués recueillant des données sur notre comportement et notre environnement. De plus, nous atteignons les limites de puissance de calcul, et des capacités réseau, des centres de données et des infrastructures centralisées, et nous nous dirigeons vers l’edge computing et les architectures système décentralisées. L’accroissement du nombre et l’augmentation de l’autonomie de ces systèmes mènent cependant à une augmentation de leur complexité et de leur vulnérabilité. En effet, ces systèmes sont sujets aux attaques matérielles, réseaux et logicielles, ce qui crée des risques d’endommagement pour eux, mais aussi pour nous, les utilisateurs et utilisatrices qui voient leurs données personnelles et de santé menacées par ces mêmes attaques. Ce travail de thèse a pour objectif de fournir les fondations pour le déploiement d’une architecture de sécurité globale prenant en compte l’entièreté des attaques auxquels les réseaux décentralisés de systèmes embarqués autonomes peuvent faire face. Pour cela, nous étudions et assemblons les solutions de sécurité les plus avancées dans ce domaine. Ainsi, nous avons tout d’abord procédé à la revue de littérature scientifique sur le sujet. Puis, notant un manque au niveau des systèmes de gestion de clefs, nous avons proposé une infrastructure à clefs publiques spécialement conçue pour des systèmes autonomes distribués et décentralisés. Cette infrastructure a été validée par simulations et par méthodes de vérification de modèles. Enfin, nous visons à améliorer cette infrastructure en la dotant d’un registre distribué afin de recueillir les certificats et liste de révocations.